Le Cappuccino {recette de Benoît Couvrand }

Ma mini ado aime le parfum du café dans les gâteaux, c'est drôle exactement comme moi au même âge. Je me souviens de mes anniversaires successifs où ma mère réalisait immanquablement un moka au café dont je me régalais. Je me souviens même qu'une année, elle l'avait commencé 3 fois ( une histoire de brûlé et de crème ratée) pour ne pas manquer de me décevoir...Aaaahh ces mamans, on ne les refera pas!

Comme cette année, elle ne m'avait pas fait une commande spéciale pour ses 11 ans, je suis partie de son goût pour le café pour réaliser un entremets plus léger que le moka. Au cours de mes balades de blogs en blogs en quête d'inspiration, j'ai fini par trouver ce qu'il me fallait...

 

 

 

Mon bonheur je l'ai trouvé dans ma blogroll sur le site de Thi Yen, Religieuse et tarte catin   , qui présente ses réalisations de grands pâtissiers. Thi Yen s'est prise de passion subitement pour la pâtisserie et il faut dire que rapidement, elle a démontré qu'elle était très douée. Si vous ne connaissez pas encore son blog très très gourmand , allez-y, vous y saliverez à coup sûr, d'autant plus qu'elle présente les recettes avec des photos et des pas à pas très utiles pour ceux qui hésitent à se lancer.

Les tribulations de la Mouna, presque comme celle de beau-papa!

 

La mouna de beau-papa, aux origines russo- pieds-noir, raconte une partie de son histoire familiale en Algérie,  et il a plaisir à la confectionner pour ses petits-enfants en transmission de cet héritage . Beau-papa, avec le temps, est devenu vrai papy gâteau qui a même fini par investir sur mes conseils dans un robot pâtissier pour le pétrissage de sa pâte (à la base pour essayer la recette de pain au lait tangzhong ici-clic! ).  Revenus de vacances de chez leurs grands parents, et mes enfants ne tarissant pas d'éloge sur sa brioche odorante gorgée d'accents du soleil, je me suis prêtée à l'exercice.

 

 

Je réalise très rarement de la boulange en raison d'une vie chargée/ compliquée/overbookée,  mais il se trouve que ce mois-ci, en pause et reprenant enfin un peu d'énergie, j'avais sous la main ce qu'il me manque habituellement de façon chronique: du temps! Le temps qu'il faut nécessaire à la confection, à la pousse, au façonnage et à tout l'amour qu'on met dedans tout en douceur et en lenteur.