Tartelette ricotta citron, aux cranberries ...le dessert express!

En ce moment, je peine un peu à trouver le bon tempo pour l'organisation du quotidien, tout se met en

place doucement et je cuisine vite fait, rapide et efficace, mais surtout pas très interessant pour être

digne d'être publié et partagé avec vous.

La semaine dernière, j'avais quand même envie de préparer un petit dessert et j'ai vraiment fait avec ce

qu'il y avait dans le frigo, rien de bien compliqué.

L'intérêt de la chose c'est que c'est ultra rapide, c'est archi simple, sans prétention, fait avec des

ingrédients que l'on a sous la main - genre un pot de ricotta limite sur la date limite - et c'est bon!

Princesse barbie girly ... des sources pour progresser en Cake Design

Cet année est marquée d'un événement d'importance dans le petit monde du Cake Design qui a

émergé en France et évolue depuis bientôt 2 ans: le premier salon français du Cake Design se tiendra

à Villeurbanne près de LYON, à l'espace Double Mixte les 13 et 14 octobre prochain, organisé par

l'Association des Cake Designers de France et notamment sa présidente Hélène Robert, également

présidente de l'Association Nationale des formateurs en Pâtisserie, dont je salue au passage toute

l'énergie doublée d'une belle part d'abnégation qu'il a fallut déployer pour cette organisation .

Une bonne douzaine d'exposants sont prévus parmi lesquels Squire Kitchen, Artgato, Cerf Dellier, The

Cake Shop...des ateliers sont également au programme avec la grande Debbie Brown ou nos Livy ou

Natasel nationales. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l'association ICI 

Je n'ai pas prévu de vous proposer de recette aujourd'hui sachant que les bases de gâteau à utiliser

sont assez variées, autant que les garnitures. La poupée que voici, réalisée  pour ma petite nièce, sur un

coin de table de la cuisine en plein été sous les pales du ventilateur  est un gâteau génoise/amandes,

garni d'une ganache chocolat blanc framboise (crème bouillie, je précise, pour des raisons sanitaires et de

sûreté bactériologique) et de framboises-fruits. J'ai utilisée ma pâte à sucre chouchou, La Satin Ice que j'ai

moi même colorée suivant mes besoins. Bon, il fallait du rose pour la demoiselle...

Bien que fan des gâteaux décorés, je n'aurais hélas pas le loisir de me rendre au salon et c'est bien

dommage, j'aurais sans doute vu, appris, compris, découvert, rencontré ( et dépensé, gloups!) mais

enfin...voyez que, quand même,  sans avoir suivi aucun cours ou stage ( à part celui d'Hélène sur les fleurs

en sucre, voir mon billet  "des-fleurs-en-sucre."), j'arrive quand même à réaliser quelque chose de

présentable...

Gâteau au miel, huile d'olive et romarin

Demain c'est mercredi, jour du taxi pour les mamans mais aussi un jour où on peut profiter de goûter

tranquillement avec ses enfants...En ce moment, c'est plus ardu pour moi de bloguer - les copinautes

doivent s'en rendre compte, je suis là mais moins présente, avec sûrement moins de traces de mon

passage sur vos blogs mais j'y viens, je ne vous oublie pas. La rentrée a impulsé un nouveau rythme de

travail pour moi qui implique plus de contraintes, il va falloir trouver le bon tempo pour s'y tenir et

l'organisation qui va avec..mais on va trouver, on va y arriver!

Ce que je ne sacrifie pas à ce nouveau rythme, ce sont bien les goûters de mes enfants. Trop bien

habitués aux bons petits plats, ils peuvent avoir les joues gonflées et la moue boudeuse en accueillant

la poếlée de légumes surgelée réchauffée dans l'urgence les soirs de panique, (mais oui, bien sûr ça

m'arrive, shame but nobody is perfect...) mais les goûters, ça non, c'est archi-sacré: pas de sirop de glucose,

ni d'huile de palme à la maison, pas de biscuits industriels aux emballages tapageurs, pas de

cochonneries aux couleurs attractives, ...bref, ils sont bien informés et ce sont les seuls enfants que je

connaisse qui lisent la composition des produits que je ramène à la maison pour être sûrs que maman

a bien scruté les étiquettes et n'a pas commis d'incartade en embarquant dans un incompréhensible

accès de folie ou de fatigue un gâteau "industriel" ( = gros mot^^). Et, non ils n'apprennent pas en sus de

leurs  devoirs la liste des E machin chose le soir...

Pour les jours d'école du pain et du chocolat, ou un fruit, de la compote ou des muffins maison, des

choses saines et simples garnissent la boîte du goûter mais quand nous sommes à la maison...

Tam Mak Houng, salade de papaye lao ou à la recherche du goût umami

On connaît le Som Tam, la salade de papaye thaï mais celle-ci  elle est encore plus traditionnelle et

représentative du Laos où elle est de toute les fêtes traditionnelles.

J'ai voulu faire une surprise à mon Chéri en lui concoctant cette salade qu'il affectionne

particulièrement et que je n'avais encore jamais réalisée, laissant toujours ce soin à nos amis laotiens

qui la préparent si bien.  La salade de papaye lao enflamme les lèvres occidentales peu accoutumées  

à ce type de douceurs, c'est le moins qu'on puisse dire, et bien qu'habituée au plats relevés, je n'arrive

d'habitude pas à en avaler plus de quelques bouchées, la quantité de piment du plat annihilant toutes

les autres saveurs...C'était l'occasion de diminuer la dose ,  tout en sachant de toute façon que les

enfants ne pourraient pas en manger.

Comme je n'avais pas tous les ingrédients en tête , même si j'ai souvent vu les femmes de la maison la

confectionner en tapant la papaye au pilon, je me suis tournée vers quelques blogs lao et notamment

vers le blog de Kha  pour être sûre de ne rien oublier  . En écumant les pages des blogs asiatiques, je me

suis rendue compte que de nombreuses variantes de cette salade fraîche et légère existaient dans les

pays   voisins mais je voulais vraiment être au plus près du goût de celle que nous connaissons et la

recette proposée par Kha me semblait vraiment la plus proche.

 

Et finalement la surprise que je prévoyais, même en ayant camouflé les ingrédients à l'avance ( genre la

papaye verte qui n'est pas  vraiment une habituée chez nous) , n'en a plus été une car j'avais oublié un

élément majeur de la recette...

Faux tiramisu aux myrtilles sauvages et parfum de violette

Une belle envie de verdure, un besoin de calme...oui parfois, il est besoin de se ressourcer au plus près

de la nature, enfin, je ne sais pas vous, mais moi si.

J'ai la chance de vivre dans une bien belle région entre mer et petite montagne; le bol d'air frais n'est

jamais très loin. Nous sommes donc partis  un dimanche avec ma petite famille tout début Septembre

pour les pentes de l'Aigoual, qui culmine à 1567 mètres d'altitude, au carrefour des Cévennes et des

Causses pour une balade en forêt, forêt cévenole  qui doit beaucoup au botaniste Charles Flahault   et

au forestier Georges Fabre  puisqu'elle a été reboisée grâce à la formidable énergie de ces deux hommes

de 1875 à 1913    , Aigoual, la forêt retrouvée ( film de 2007) retrace d'ailleurs cette épopée.

  De nombreuses pistes accueillent les randonneurs, les vététistes ou les cavaliers (et en hiver, nous

pouvons pratiquer le ski alpin et le ski de fond) . Visitez donc  le site du Mont Aigoual pour vous faire

une idée: ICI 

Qui dit forêt dit balade, feuilles, mousses, pins, sapins, arbustes...mais aussi cueillette! Car la forêt

nous offre de délicieuses ressources à ceux qui savent les reconnaître et les prendre. Si vous n'avez

jamais goûté aux  jeunes pousses  vert tendres sur les branche des  sapins, n'hésitez plus! Mais si, si

c'est tout à fait comestible  avec une exquise saveur verte délicatement  citronnée...

Mais aujourd'hui, foin de bizarre découverte, on reste dans les sentiers battus mais néanmoins

gourmands : la myrtille.

 

 

La myrtille sauvage ( vaccinium myrtillus) donne un fruit de la taille d'un petit pois et  n'a rien à voir

avec les myrtilles vendues surgelées ou en barquettes dans le commerce. Fruit rare certes, mais pas

dans cette forêt où nous marchons véritablement dans des tapis de petits  sous-arbrisseaux à peine

haut de moins de 40 cm.  Mais les jolis petits fruits ronds et bleus se font discrets, nous peinons à

ramasser moins d'un petit kilo  à huit mains, des gougeats armés de peignes ayant ratissé les

sous-bois bien avant notre cueillette familiale. ( Sachez que la cueillette ainsi que l'usage du peigne, qui

malmène les plants, sont règlementées par les  préfectures locales auprès desquelles il convient de se renseigner).

 

 Bref, juste assez pour une belle tarte aux myrtilles et un petit dessert que voilà:

Glace à la menthe et billes croustillantes de chocolat (sans oeufs mais caloriquement incorrecte))

Cette recette est pour Cathy.

Cathy du blog Fromage ou Dessert? Dessert!!! 

Cathy qui nous régale de divines gourmandises régressives, caloriquement incorrectes mais aussi de

douces saveurs sucrées et équilibrées pour celles qui surveillent leur ligne et/ou font attention à leur

santé.

Cathy, chez elle, c'est comme chez moi : il y a la famille qui ne culpabilise pas devant l'incorrect et il y a

l'auteur du blog qui rentre dans la seconde catégorie et qui entrepose dans ses placards des aliments à

Index glycémique bas ( plus communément appelé IG)...à ce propos, je vous invite à découvrir

également le blog de Marie Chioca,  Saines Gourmandises  , auteure de livres culinaires, notamment

sur le sujet ,et d'un très joli blog et une mine d'informations. J'y vais souvent, ces textes sont bourrés

d'humour et ses recettes toujours enthousiasmantes. Bon, ne vous perdez pas en route entre ces deux

blogs-là, et revenez me voir quand même!

 

Et du coup, cela donne des recettes pour tous...et celle-ci rentre dans la première catégorie...alors

pourquoi est-elle pour Cathy?

Soupe de pêches et framboises à la menthe

Les dernières pêches sont sur les étals, l'été s'étire encore et je ne suis pas très pressée d'acheter les

fruits de l'automne que nous allons encore trouver sur nos marchés les mois suivants. En Septembre,

nous avons de bien belles journées, alors profitons encore et encore  des rayons du soleil et des fruits

éponymes...Je vous propose ici  une salade de fruits améliorée, délicieusement rafraîchissante, que j'ai

l'habitude de proposer à ma table tous les étés depuis des années . Cette recette provient d'un de mes

vieux classeurs enrichis de recettes pour beaucoup extraites de magazines culinaires et a toujours

autant de succès, auprès des petits comme des grands. Indémodable!

Le principe est toujours le même et avec cette base, vous pourrez varier les parfums et les saveurs au

gré de vos envies : un sirop de sucre léger aromatisé aux épices ou aux herbes aromatiques et des petits

cubes de fruits qui nagent gentiment dans ce bain parfumé. Léger et très agréable pour clore un bon

repas.

Attention à ne pas la préparer trop à l'avance, suivant les fruits, la chair pourrait se déliter légèrement

au contact prolongé du liquide et troubler le sirop.

Cha Gio, Rouleaux de poulet et crabe vietnamiens - méthode de pliage des feuilles de blé inside

Dans ma cuisine, beaucoup de saveurs du monde, même si je n'en publie pas aussi souvent que je le

pourrais par manque de temps, comme par exemple ce râble de lapin à la citronelle qui a enthousiasmé

ma ptite famille mais qui a disparu aussi vite qu'il a été cuisiné..et il faut dire aussi que le plat n'était

pas en lui-même très présentable devant l'objectif de l'appareil photo ( au passage, si quelqu'un a un truc

pour rendre esthétiquement glamour un bon plat mitonné, je prends les conseils avec plaisir...parceque du coup,

vous êtes privés de recettes sympathiques, héhé!) ..  C'est aussi le cas de ces genres de  nems qui ont été

servis le soir et qui n'ont pas bénéficié d'une assez belle lumière pour briller dans l'assiette..à défaut,

ils ont quand même brillés dans nos estomacs!

Mais comme mon blog n'a aucune prétention n'est-ce pas,  je sais que vous ne m'en tiendrez pas

rigueur car pour le coup,  je vous fait profiter  à la fois d'une  très bonne recette...et d'une méthode de

pliage des feuilles de blé carrées.

Cobbler vanillé de nectarines, citron vert et gingembre et ...un petit précis étymologique.

Septembre,  rentrée scolaire, l'automne est en chemin, on le sent au vent du matin devenu plus frais...

vite, vite, on profite encore des quelques fruits du soleil en cette fin de saison estivale.

 J'étais partie pour un cobbler pommes-mirabelles mais l'étal d'un petit producteur m'a attirée au

marché avec ces beaux fruits rebondis de jus et mûrs à point. Les mirabelles, il y en aura encore

demain mais les nectarines, ce sont vraiment ses derniers moments de saison; alors profitons,

profitons!

Là, j'ai eu envie de changer du crumble pour son cousin américain le cobbler ... quoique le streusel

allemand soit aussi de la même famille...ça vous interpelle?  Parce que j'aime bien connaître l'histoire et

les origines des produits ou des recettes ( parceque  la cuisine, c'est pas juste mémère en tablier, c'est aussi

une belle et  vaste culture, n'est-ce pas ?) , je me suis penchée sur la question à une époque et je viens

d'approfondir le sujet juste pour vous ( les nourritures intellectuelles sont aussi appréciées par l'auteur de ce

blog, autant les  partager ^^) :

Points communs du crumble  et du streusel: ils sont européens et ce sont toutes les deux des pâtes

émiettées sur une préparation - crumble signifiant "tomber en miette" et streuel "répandre" , "parsemer".

Le crumble britannique aurait été inventé pendant la guerre par un boulanger français exilé au

Royaume Uni : en période de rationnement, il n'y avait pas assez de beurre et de farine pour

confectionner un gâteau entier, alors on émiettait le peu qu'on avait ( source Wikipédia, mais je me méfie,

dès fois, il y a de sacrées bêtises) .

La différence entre les deux?  Dans le crumble, le beurre est incorporé mou à la farine et mélangé à la

main et pour son homologue allemand, il est fondu et les miettes sont obtenues en remuant à la

fourchette.  A l'origine, le streusel  est utilisé pour garnir la surface de gâteaux et y adhère parfaitement

car il contient moins de farine que de sucre. Technique!

Et le cobbler dans tout ça?

 

Le cobbler, d'origine américaine et datant de la moitié du 19°siècle, est lui aussi une garniture de pâte

sur une préparation de fruits, à la différence près que la pâte est enrichie de levure et  souvent de fruits

secs. Déposée à la cuillère  plus ou moins régulièrement sur le dessus des fruits en petits tas, elle

gonfle à la cuisson et forme des pavés ( cobblestone  ) ou des petites collines ( cobbles ), quoique

personne ne soit vraiment certain de l'origine du nom.  Les pionniers de la conquête de l'Ouest ne

disposant pas de fours traditionnels ...